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Quelles différences entre la médecine esthétique et la chirurgie esthétique ?

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Quelles différences

entre la médecine esthétique et la chirurgie esthétique ?

Rhinoplastie, lifting, cryolipolyse, injections, microneedling, laser, peelings, abdominoplastie mais aussi « non-invasif », « anti-âge » ….tous ces termes ont attrait à ce secteur en plein boom : l’esthétique. Mais comment s’y retrouver ?  

Comment savoir si telle ou telle technique fait partie des actes de chirurgie esthétique ou de médecine esthétique ? Mais d’ailleurs, quelle différence ? C’est parti pour un peu de culture 🤓

La chirurgie esthétique du visage et de la silhouette pour modifier corriger et améliorer l'apparence

La chirurgie esthétique

Sous branche de la chirurgie plastique et reconstructrice

Un chirurgien esthétique  – ou plasticien – est forcément diplômé est spécialisé en chirurgie esthétique, plastique et reconstructrice, dont l’objectif est de réparer, de reconstruire ou d’améliorer l'apparence d’un individu. La chirurgie esthétique « pure » consiste à modifier, corriger ou améliorer l’apparence dans un but purement esthétique, autrement dit sans qu’il y n’y ait une pathologie ou une malformation entravant la qualité de vie et parfois la santé. La chirurgie esthétique peut traiter le visage ou le corps : 

  • La chirurgie esthétique du visage permet par exemple d'opérer le nez (rhinoplastie), les paupières (blépharoplastie), le menton (génioplastie), les oreilles décollées chez l’adulte (sauf chez les enfants dans les cas d’oreilles très décollées considérées alors comme une malformation), le relâchement de la peau du visage et du cou (lifting), corriger le manque de volume via un lipofilling (une injection de graisse autologue), etc.
  • La chirurgie esthétique de la silhouette vise à corriger l’aspect de certaines parties du corps et/ou de la peau dans le but d’harmoniser les courbes : elle traite le ventre (plastie du ventre ou abdominoplastie), le seins (augmentation mammaire avec implants ou sans implants – lipofilling–, lifting des seins, réduction mammaire), les bras (lifting des bras), les fesses, les cuisses, les genoux ou les mollets (par réinjection de graisse ou aspiration par liposuccion), la zone intime avec la vaginoplastie, etc.

A noter que les opérations de chirurgie plastique et reconstructrice peuvent être prises en charge par la sécurité sociale, alors qu’une opération de chirurgie esthétique pure – c’est à dire uniquement à des fins d'embellissement – ne l’est jamais.

Chirurgie esthétique ou réparatrice ?

Quelques exemples concrets : 

 

  • Corriger son nez à cause d’une bosse ou d’un défaut qu’on juge inesthétique est de la chirurgie esthétique. En revanche, corriger une déviation importante de la cloison nasale en raison de sinusites à répétition est considéré comme de la chirurgie plastique et reconstructrice. Ce peut être les deux si le ou la patient•e décide dans le même temps d’en corriger la forme. Une partie du prix de l’intervention est donc remboursée par la CPAM ;
  • Les réductions mammaires où l’on retire plus de 300 grammes par sein (hypertrophie mammaire importante) peuvent bénéficier d’une prise en charge de la sécurité sociale car considérées comme une malformation, et non purement esthétique ;
  • Un lifting cervico-facial est une opération de chirurgie esthétique pure, de même qu’une blépharoplastie (chirurgie des paupières) SAUF cas rares de maladies thyroïdiennes comme l’ophtalmopathie de Graves ;

Vous suivez toujours ? 🤨 En fait, si le but est uniquement esthétique, alors on parle chirurgie esthétique et elle n’est jamais remboursée par la sécurité sociale.

La médecine esthétique regroupe l'ensemble des actes de soin médicaux spécifiques sans chirurgie pour améliorer l'apparence

Mais alors…

Qu’est-ce que la médecine esthétique ?

D’abord, comme la chirurgie, c’est de la médecine ! C’est donc basé sur la science (of course). La médecine esthetique – ou esthetique medicale – regroupe l’ensemble des actes de soin médicaux spécifiques et sans chirurgie qui visent à améliorer l’apparence d’un homme ou d’une femme, dans sa globalité. Ces actes ont également souvent pour objectif de prévenir, lutter et retarder les effets du vieillissement cutané. Mais pas que : ils peuvent cibler des problématiques cutanées précises comme l’acné, les imperfections, les irrégularités de texture, les taches brunes, le mélasma, les petits vaisseaux sanguins.

Longtemps réservée au visage, l'esthétique médicale traite aussi la silhouette : relâchement, imperfections (vergeture, vaisseaux), graisses et muscles. Ces actes médicaux sans bistouri sont dits « non-invasifs » car il n’y a pas d’incision réalisée, et ils ne nécessitent pas d’anesthésie générale, et dans l’immense majorité des cas, aucune anesthésie locale. La médecine esthétique se développe beaucoup grâce à l’utilisation de technologies d’avant garde qui font souvent appel à la lumière et aux ondes – la radiofréquence, les lasers, les ondes électromagnétiques de haute intensité – ou…au froid ! 

Centre de médecine esthétique de pointe, le plateau technique de Maison Yokō en est le parfait exemple ! Quelques exemple : les injections de botox, les injections d’acide hyaluronique, les peelings chimiques, les fils tenseurs résorbables, le microneedling mais également la cryolipolyse, les machines HIFEM, le laser vasculaire, le laser pigmentaire, pour l'épilation définitive, etc. 

Les points communs entre médecine esthétique et chirurgie esthétique

Quels sont les points communs de la médecine et de la chirurgie esthétique ? 

L’envie d’embellir ou améliorer son apparence

C’est le principe même de l’esthétique en général. Permettre, via des techniques précises et spécifiques avec ou sans chirurgie, de corriger certains « défauts » afin d’améliorer son apparence physique et se sentir plus en adéquation avec l’image que l’on se fait de soi.

Le rajeunissement du visage

La démarche anti-âge est prégnante chez les patientes et patients qui recourent à des interventions esthétiques. L’objectif étant de corriger ou prévenir les stigmates du temps – rides, ridules, perte de tonicité et de volume mais également celles due aux U.V et au photovieillissement – taches brunes, affinement de la peau, relâchement prématuré.

 

Le rajeunissement du corps

Parce que la prise en charge du vieillissement est de plus en plus globale, les actes de chirurgie esthétique et de médecine esthétique traitent également la silhouette et sa peau. Les interventions ou les traitements vont cibler les défauts dus à l’âge, mais également au mode de vie ou à la suite d'événements qui le « déforment » : une ou plusieurs grossesses, des allaitements, une perte importante de poids. L’objectif est une silhouette aux courbes plus harmonieuses et équilibrées.

Les différences fondamentales entre la médecine et la chirurgie esthétique

Les cicatrices

Dans les actes non-invasifs, on ne fait aucune incision (on n’utilise pas de bistouri). Il n’y a donc aucune cicatrice. Ce qui veut dire qu’il n’y a pas non plus besoin d’être endormi•e. Mais les cicatrices d’une chirurgie sont extrêmement discrètes et souvent dissimulées dans les plis de la peau.

Le temps de récupération

Cela favorise donc un temps de récupération après l’acte très rapide, voire immédiat. Un avantage considérable que recherchent de plus en plus de patients qui souhaitent des solutions beauté ou anti-âge efficaces mais peu contraignantes.

L’importance des changements et la durée des résultats

La médecine esthétique n’altère pas de façon majeure le visage ou la silhouette. Les améliorations sont parfois immédiates, mais restent subtiles, ou alors nécessitent plusieurs séances pour obtenir un resultat visible, pérenne mais un effet transitoire ! Si on arrête de pratiquer tel ou tel acte, ses bénéfices finissent par s’estomper. C’est pourquoi prendre soin de sa peau régulièrement est essentiel 😃 A contrario, une chirurgie, c’est pour la vie ! C’est donc une démarche tout à fait différente et si la médecine esthétique n’est pas à prendre à la légère, la chirurgie l’est encore plus.

La douleur

Pas de bistouri, donc pas d’incision, on ne vous endort pas et aucun changement définitif : les traitements de médecine esthétique sont donc pensés pour être non douloureux, ce qui les rend particulièrement appréciables ! En chirurgie, les plasticiens qui pratiquent les opérations mettent en place des protocoles de gestion de la douleur : la plupart des interventions, si elles mettent malgré tout l'organisme à rude épreuve et demandent du repos, entraînent des douleurs modérées, ou peu de douleur.

D'ailleurs, de plus en plus d'opérations de « chir » sont réalisées de sorte à être les moins invasives possibles.

La chirurgie esthétique et la médecine esthétique réalisée par des experts chez Maison Yoko

Qui peut pratiquer

La chirurgie esthétique et la médecine esthétique ?

Pour pratiquer la première, il faut obligatoirement être docteur, soit titulaire d’un doctorat en médecine puis avoir une spécialité en chirurgie esthétique. En tout, c'est 15 ans d'études ! Ce diplôme doit ensuite être reconnu par le Conseil de l’Ordre des Médecins.

Tout individu ayant un doctorat en médecine peut accéder à une formation en médecine esthétique. Ainsi un médecin généraliste ou un dermatologue peut la pratiquer ces actes. Pour choisir un bon médecin esthétique, jetez un œil à ses diverses formations universitaires (DU) et son expertise.

Les chirurgiens plasticiens peuvent donc pratiquer les deux.

Maison Yokō

Une approche globale

Chez Maison Yokō à Lyon, nous avons réunis en un seul et même lieu des médecins et des chirurgiens esthétiques mais également des professionnels de la beauté – nos YokoSkin Experts ! – pour une prise en charge vraiment holistique de votre image et de votre bien-être.

Une approche globale dans un cocon sensoriel de douceur unique en son genre, qui fait du bien au corps...et à l'esprit 😌

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