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Injections blindness : Quand est-ce que trop, c’est trop ?
En matière d’injections esthétiques, la frontière est parfois mince entre amélioration et excès ! Et pour cause, dans le monde de la médecine esthétique, on parle de plus en plus d’injection blindness, un phénomène où l’on devient incapable de percevoir l’excès d’injections – d’acide hyaluronique le plus souvent – sur son propre visage.

Un peu comme le Blush Blindness, quand une personne applique toujours plus de blush sans se rendre compte qu’elle en met, peut-être, un peu trop (hello Gen Z 😉), l’Injection Blindness pousse certain(e)s à vouloir toujours plus de volume, toujours moins de rides, sans percevoir que le naturel – et même l’effet rajeunissant – sont en train de disparaître.
C’est un effet progressif : chaque injection crée une nouvelle norme visuelle pour la personne concernée.
Ce qui semblait « juste bien » finit par paraître insuffisant, et on en redemande.
L’entourage d’ailleurs perçoit voit souvent ce changement bien avant la personne concernée, et il devient difficile de revenir en arrière sans dissoudre le produit ou attendre qu’il se résorbe naturellement.

Un phénomène qui interroge : pourquoi certaines personnes en veulent toujours plus ?
Si, à l’origine, les injections sont conçues pour corriger ou lisser des rides, ou redonner du volume de façon subtile et harmonieuse, une tendance perdure : le recours excessif aux traitements injectables, jusqu’à une perte totale de naturel.
Des lèvres trop gonflées, des pommettes exagérément projetées, un visage empâté… Ce qui devait être une simple retouche devient parfois une transformation qui, peu à peu, ne respecte plus les proportions du visage.
Pourquoi ? Plusieurs raisons peuvent l’expliquer :
🔹 L'effet de tolérance psychologique : après chaque injection, le cerveau s’habitue à cette nouvelle apparence et en demande davantage. Ce phénomène, bien documenté en psychologie (on parle de “filler dysmorphia”) (1) , explique pourquoi certaines personnes finissent par ne plus voir l'excès dans leur propre reflet.
🔹 L’influence des réseaux sociaux : les standards esthétiques véhiculés par Instagram ou TikTok, souvent filtrés et retouchés, créent des attentes irréalistes et poussent à vouloir toujours plus de correction.
🔹 Le syndrome de dysmorphophobie : certaines personnes développent une obsession pour un défaut perçu, même minime. Elles cherchent alors à le gommer à tout prix.

Le « Pillow Face » : quand trop d’acide hyaluronique dénature les traits
Le pillow face, ou « visage gonflé », est l’un des effets secondaires les plus visibles d’une sur-injection d’acide hyaluronique.
👎 Comment le reconnaître ?
- Des pommettes trop rondes et bombées, donnant un air "poupée gonflable".
- Une perte des ombres naturelles du visage, qui devient plat et sans relief.
- Une peau qui paraît tendue, presque "plastifiée".
Or un excès d’acide hyaluronique ne se résout pas immédiatement. Il faut souvent attendre la résorption naturelle du produit (parfois plus d’un an !) ou avoir recours à la hyaluronidase, une enzyme qui dissout l’acide hyaluronique.
💡 La clé ? Choisir un médecin qui connaît l’anatomie et comprend l’équilibre du visage, et qui privilégie des injections progressives et harmonieuses.

“Dépendance” aux injections : où se situe la limite ?
Contrairement aux idées reçues, l’addiction à la médecine esthétique ne concerne pas uniquement les célébrités…
Quelques signaux à surveiller :
⚠️ Vous ne vous trouvez jamais assez bien après une injection : au lieu de vous sentir mieux, vous scrutez votre reflet avec toujours plus d’exigence.
⚠️ Vous multipliez les médecins : un praticien responsable refusera une injection s’il juge qu’elle est excessive. Si vous enchaînez les rendez-vous avec différents médecins pour obtenir toujours plus, il y a un problème.
⚠️ Vous vous comparez constamment aux filtres et aux tendances Instagram : il est normal de vouloir s’inspirer, mais vouloir ressembler à une version filtrée de soi-même est un signal d’alarme.
💡 Un bon praticien ne se contente pas de dire oui à tout : il conseille, temporise et veille à ne pas rompre l’harmonie du visage.

Les injections doivent rester un outil de bien-être, pas une quête sans fin
Quand elles sont bien maîtrisées, les injections participent à un sentiment de bien-être.
Elles permettent de se sentir mieux, de lisser des traits fatigués, de restaurer du volume perdu avec l’âge… sans jamais trahir le naturel.
Alors, comment éviter de tomber dans l’excès ?
✔ Adopter une approche minimaliste : privilégier de petites quantités pour des résultats subtils.
✔ Faire confiance à son praticien : un bon médecin saura dire non quand il le faut. Voilà pourquoi il faut bien choisir son médecin esthétique.
✔ Se reconnecter à son image réelle : parfois, un bon éclairage et une vision plus douce de soi suffisent à faire la différence.
✔ Ne pas oublier l’impact émotionnel : le bien-être passe aussi par l’acceptation de soi, pas seulement par la correction des traits 💞

Moins, c’est souvent mieux
La bonne nouvelle, c’est que face à ces “dérives”, l’heure est désormais à une médecine esthétique indétectable, qui sublime les traits plutôt qu’elle les modifie. Preuve en est avec des “glow up” de célébrités telles que Lindsay Lohan.
En France, cela fait longtemps qu’on la pratique ainsi (French Touch oblige…!) : naturelle, élégante, sur mesure.
Les injections sont des outils intéressants dès lors lorsqu’elles sont pratiquées avec intelligence et mesure, par un professionnel expérimenté (attention au fake injectors !).
Comme tout ce qui touche à l’image de soi, il est essentiel de garder un regard lucide et d’éviter la course à la perfection (ça tombe bien, elle n’existe pas).
Le secret d’un vrai rajeunissement ? Travailler sur l’harmonie globale du visage avec des doses adaptées à sa morphologie, ses problématiques et son âge.
👉 Envie d’un avis professionnel ? Prenez rendez-vous pour une consultation.
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(1) https://www.popsugar.com/beauty/filler-dysmorphia-49419276
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